Les “guichets uniques” en Wallonie et à Bruxelles
Depuis plusieurs années, les entrepreneurs bruxellois peuvent contacter le 1819. Qu’est-ce donc ?
Très souvent la façon de prononcer certains mots influence son orthographe. C’est aussi le cas du mot « entrepreneuriat ».
Quelle est la règle ? Il faut toujours écrire « entrepreneuriat » en utilisant « eu » et non « a ». En effet, « entrepreneuriat » qualifie l’activité de l’entrepreneur, qui s’écrit avec « eu » et non « a » ! Un moyen mnémotechnique est de se dire que l’entrepreneur est « preneur » de tout ce qui peut lui permettre de développer ses affaires.
Exemple : L’entrepreneuriat est peut-être un effet de mode, mais c’est surtout une opportunité de créer son propre emploi dans une période économique difficile.
On confond souvent « entrepreneuriat » avec « entreprenariat » car les fonctions terminant par « -ariat » s’écrivent en général de cette façon : « secrétariat » pour « secrétaire », « actionnariat » pour « actionnaire », « partenariat » pour « partenaire », « notariat » pour « notaire », « célibat » pour « célibataire » etc. Mais tous ces professions se terminent par –aire et non par –eur.
Cependant, nombreux sont ceux pour qui le rapport cohérence sémantique/facilité d’usage (notamment oral) l’emporte sur la théorie et le conservatisme. Il y aura donc encore très régulièrement un usage abusif du mot entreprenariat.
Si de nombreux étudiants ont l’esprit d’entreprendre, ils sont peu à prendre le risque de s’investir dans une activité indépendante durant leurs études. Cela est lié au fait que le statut d’indépendant à titre complémentaire semble peu avantageux pour un étudiant alors que le régime d’étudiant-jobiste est lui souvent insuffisant. Il fallait donc créer un statut plus avantageux pour susciter l’entrepreneuriat chez les étudiants. Cela explique la création du statut spécial d’étudiant-entrepreneur le 1er janvier 2017.
Pour bénéficier de ce statut, l’étudiant doit répondre à plusieurs conditions :
– avoir au moins 18 ans et moins de 26 ans ;
– être inscrit comme étudiant à titre principal. Il doit donc être enregistré dans un établissement d’enseignement en Belgique ou à l’étranger pour l’année scolaire ou académique en vue d’obtenir un diplôme reconnu par une autorité compétente en Belgique. Les études suivies doivent représenter au moins 27 crédits par an. Si les études ne sont pas exprimées en crédits, il faudra au moins 17 heures de cours par semaine (un cours de 50 minutes est assimilé à 1 heure) ;
– exercer une activité professionnelle (en dehors de tout lien de subordination vis-à-vis d’un employeur) en raison de laquelle il doit être assujetti au statut social des travailleurs indépendants.
La demande pour bénéficier du statut d’étudiant indépendant doit être transmise à une Caisse d’assurances sociales et l’étudiant doit fournir une attestation de l’établissement scolaire précisant qu’il répond aux conditions relatives aux études et une déclaration par laquelle il s’engage à suivre régulièrement les cours.
Les avantages du statut sont nombreux tant sur le plan social qu’en matières d’allocations familiales, de soins de santé et de régime fiscal. Les secrétariats sociaux se feront un plaisir de vous les expliquer.
Depuis plusieurs années, les entrepreneurs bruxellois peuvent contacter le 1819. Qu’est-ce donc ?
Le règlement général sur la protection des données (RGPD) s’applique à toutes les sociétés, ASBL et associations depuis maintenant un an.
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