Le statut d’indépendant revalorisé !
Un million cent mille indépendants souhaitent que l’élan amorcé par le gouvernement sortant vers un statut pour indépendants plus équitable ne soit pas brisé par la future majorité. Et que celle-ci ne détricote pas les nouveaux droits durement acquis.
Mais de quelles évolutions s’agit-il ?
Au niveau professionnel, trois nouvelles avancées :
– des mesures en cas d’incapacité de travail pour maladie-invalidité sont entrées en vigueur. Ainsi toutes les journées d’incapacité sont indemnisées à partir du 15ème jour calendrier d’arrêt-maladie au lieu d’un mois précédemment. Et, à partir du 1er juillet prochain, tout délai de carence sera supprimé et les indemnités payées dès le 11er jour d’arrêt de travail ;
– la réduction du niveau des cotisations avec un taux principal passé de 22 à 20.5 % et les charges sociales seront adaptées à la situation économique de l’indépendant. Enfin, les dispenses de cotisations seront plus faciles à obtenir en cas d’incapacité de travail ;
– la durée maximale du bénéfice du droit passerelle en cas de faillite ou de cessation forcée pour raisons économiques passera de 12 à 24 mois sur l’ensemble d’une carrière le 1er juillet 2019.
Au niveau de la vie privée et de son bien-être, deux nouvelles décisions au cours de cette législature :
– la pension minimum a été alignée sur celle des salariés en 2016 et les indépendants en personne physique peuvent cotiser à un deuxième pilier en souscrivant à la nouvelle « convention de pension pour travailleur indépendant » ;
– le bien-être : le congé de maternité de quatre semaines à prendre endéans les 36 semaines, le congé de paternité de 10 jours à prendre dans les 4 mois qui suivent la naissance, les mêmes allocations familiales que les salariés et un statut « d’aidant proche indépendant » permet de soigner des proches gravement malades jusqu’à 6 mois de congé indemnisé.
On comprend dès lors le souhait que le travail entamé soit poursuivi durant la prochaine législature.